Aurait-il collaboré avec Étienne-Michel FAILLON ?
Ou, à tout le moins, aurait-il été influencé par son oeuvre ?

L'historien sulpicien Étienne-Michel FAILLON était particulièrement actif durant la décennie de 1850, époque où Pierre-Louis MORIN effectuait des recherches en France et diffusait au Québec les copies d'images qu'il y avait recensées.

L’historien sulpicien fait trois voyages au Québec, y séjournant au total environ sept ans : d’octobre 1849 à juin 1850, de mai 1854 à septembre 1855 et de novembre 1857 à juin 1862.

C'est à cette époque qu'il publie ses ouvrages sur les fondatrices des communautés féminines de Montréal. Ces livres sont abondamment illustrés de gravures imprimées à Paris et mériteraient à ce titre une étude approfondie. Certaines d'entre elles reproduisent des oeuvres ou des édifices locaux. Pierre-Louis MORIN aurait-il pu être l'un des nombreux copistes employés par FAILLON ? À tout le moins, MORIN a certainement pu être influencé par ces ouvrages qui ont initié plusieurs mythes historiographiques dont celui de Dollard n'est pas le moindre. À titre d'exemples, voici quelques images tirées de ces ouvrages.

 

web Robert DEROME