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Dans les années 1900-1930, les mouvements littéraires à tendance ethnographique, portés vers les « Vieilles choses, Vieilles gens », ainsi que les romans régionalistes, prennent leur essor : ils chantent la terre, la rusticité, l'agriculturisme, le terroir, les traditions, le travail manuel.![]()
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Ces mouvements incluent une branche historique qui donne une large place à la biographie et la monographie ; on y retrouve d'ailleurs des noms de ceux qui se sont parfois intéressés à l'histoire des arts, Auguste-Honoré Gosselin, Ernest Gagnon, Raymond Douville et Pierre-Georges Roy. Quelques-uns se sont consacrés plus directement à l'étude des arts anciens, ce sont les Édouard-Zotique Massicotte, Gérard Morisset et Marius Barbeau, qui sont des fidèles héritiers de cette idéologie et de ce genre littéraire. À force d'entendre chanter les vertus des objets d'antan, ils sont passés du discours à l'acte, et ont entrepris de connaître les objets anciens, de les préserver, de les mettre en valeur.
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créée le 11 mai 1998.