TEKAKWITHA.
Nouveaux regards sur ses portraits.
« Elle approche, elle meut quelque chose en avant. »

   

2001 Les prières visuelles épiques de Schmalz.

Anonyme, Kateri's cross, 55' x 22', 1954, wood ; Marshall Fredericks, The Man on the Cross, 1959, bronze, 27' ;
Timothy P. Schmalz, Tekakwitha, sculpture en bronze au croisement de deux allées devant l'immense croix ;
The National Shrine of the Cross in the Woods, Indian River, Michigan. — (photo George Odell mai 2018) ; (Kateri 1960.03-EV12N02p06).

Cette monumentale Tekakwitha paraît pourtant bien petite en face de l'immense crucifix implanté à The National Shrine of the Cross in the Woods où elle s'extasie depuis 2001 avec son visage osseux, triangulaire et tourmenté, la croix de bois rudimentaire à la main et sa traditionnelle couverture. Sa figure se présente en une impressionnante torsion entre la position de ses pieds et celle de sa tête où son regard se tend encore un peu plus loin. Les drapés aux mouvements complexes contribuent à l'expression de la fougue de cette foi intense. Une myriade de tortues, totem de sa tribu d'origine, escaladent le demi-globe terrestre sur lequel elle pose ses pieds, marquant par là un retour à son peuple d'origine dans l'évolution des nouvelles mentalités des autochtones à son égard.

Tekakwitha, sans les tortues, et son créateur (web).

Timothy P. Schmalz, Kateri Tekakwitha, 2001, sculpture, National Shrine of the Cross in the Woods, Indian River, Michigan (web).

Gerald Bonnette, Tekakwitha, bénite en 1971, grande nature en bois, naguère au National Shrine of Cross in the Woods, Michigan.

Timothy P. Schmalz (1969-) habite et travaille à St. Jacobs en Ontario. Il se présente avant tout comme un sculpteur religieux dont les oeuvres constituent des « prières visuelles » qui l'alimentent en sujets « épiques », mais également d'oeuvres monumentales d'art public (web 1 et 2).

La Tekakwitha de Schmalz semble avoir remplacé celle de l'artiste autochtone Gerald Bonnette, sculptée en bois dans les années soixante et bénite en 1971.

« National Shrine of the Cross in the Woods in Indian River, Michigan was constructed and developed due to the efforts of Charles Brophy because of his personal devotion to Kateri Tekakwitha and his investment in the geographic space in which the pilgrimage site developed [Sprague 2012.03, CV et pdf]. »

« Dedicated to Parish / Shrine founder Msgr. Charles D. Brophy August 2001 ».
Détail de la plaque ci-dessus tiré de la photo d'ensemble à droite (Sprague 2012.03, pdf).

Schmalz a produit une réplique grandeur nature de sa Tekakwitha pour l'église qui lui est dédiée à Santa Clarita en Californie ; en sus, il en propose des répliques en petites dimensions sur son site web. La profondeur de sa spiritualité se retrouve dans les autres oeuvres de ce sculpteur à la remarquable carrière internationale.

Son Homeless Jesus se retrouve en multiples exemplaires
dans plusieurs grandes villes à travers le monde, ici à Glasgow en Écosse.

Les migrants et réfugiés de plusieurs nations de son Angels Unaware
sont ici richement hébergés sur l'esplanade du Vatican à Rome.

Timothy P. Schmalz, Kateri Tekakwitha, 2005, sculpture, Saint Kateri Tekakwitha church, Santa Clarita CA (photo Lisa La Belle).

Timothy P. Schmalz, Kateri Tekakwitha, 2005, sculpture, Saint Kateri Tekakwitha church, Santa Clarita CA (photo Lisa La Belle).

2021 Schmalz innove en présentant la variole, puis sa disparition.

 

   

TEKAKWITHA.
Nouveaux regards sur ses portraits.
« Elle approche, elle meut quelque chose en avant. »