TEKAKWITHA. |
1935- Les franciscains à Fonda.
Sources et références des photographies sur les réseaux sociaux et internet en ordre quantitatif :
Facebook ; Google ; Twitter ; AllTrails ; Waymarking ; NYSHM.
La source de Caughnawaga.
1891- Recherches et dessin de Walworth.
Dès 1891, les publications de Walworth marquent une étape cruciale dans l'historiographie. Sa biographie de Tekakwitha s'ouvre avec une gravure de la source où elle a été baptisée. Sur les 8 illustrations de cet ouvrage de 314 pages, la moitié sont consacrées à l'identification du village de Caughnawaga où elle passa la plus grande partie de sa jeune vie. Un plan permet même de le localiser, parmi plusieurs autres villages autochtones de cette région actifs entre 1642 et 1700 identifiés comme Mohawk Castles. Walworth 1891 et 1893 : |
« Site of Cauchnawaga Castle. (Also called the "Mission of St. Peter's" of the Mohawks, where Tekakwitha was baptized in 1676.) » (Walworth 1891 et 1893, p. 103.) |
« The Mohawk Valley from Fonda, N.Y. (Tekakwitha's Birthplace in the Distance.) » (Walworth 1891 et 1893, p. 6.) |
Walworth identifie sur un plan le village de Caughnawaga et sa source, ainsi que les fermes Veeder et Reese où ils se trouvent. Une autre gravure illustre ce paysage tel qu'aperçu de loin depuis Fonda. Cet ouvrage est cité par Reid 1901 dans son compte rendu romancé de son expédition vers la Tekakwitha Spring, également accompagné d'une illustration.
1901 Compte rendu romancé de Reid illustré par J. Arthur Maney.
L'ouvrage de Walworth est cité par Reid 1901 dans son compte rendu romancé de son expédition vers la Tekakwitha Spring, également accompagné d'une illustration.
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Reid 1901, p. 349-353. |
En 1907, Walworth publie ses notes prises en 1883 à cette source, concluant que sa beauté naturelle avait par la suite été entachée par une utilisation commerciale.
« At the Snell House, Fonda, July 20, 1883. Drove this morning with Uncle, Father O'Brien and Mr. Yeardon, schoolmaster at Fonda, across the Kayadutta creek and along under the brow of the hill up the Mohawk Valley a short distance to a road turning up the hill toward Abram Reese's house [son emplacement est marqué sur le plan publié en 1891]. [...] Less than half way down the bank to the creek is a charming spring issuing from the roots of an old crooked tree, from which we drank.* *This was Tekakwitha's Spring. I made a sketch of it as it then appeared for her biography. The spring was used later for business purposes and its beauty marred [Walworth 1907, p. 253]. »
Tekakwitha Spring (Fonda, N.Y.), photo John Brosnan (1860-1949), non daté, Georgetown University 1045083.
Tekakwitha Spring (Fonda, N.Y.), photo John Brosnan (1860-1949), non daté, Georgetown University 1045000.
Tekakwitha Spring (Fonda, N.Y.), photo John Brosnan (1860-1949), non daté, Georgetown University 1045069.
1935 Établissement des franciscains à la source et à Caughnawaga.
Anonyme, « Res. of H.D.F. Veeder, Mohawk, Montgomery Co., N.Y. », 1878, gravure (181213F).
Une gravure de 1878 montre les bâtiments de la ferme Veeder dont les franciscains acquièrent les 140 acres en 1935. Trois sites du village, habité par le clan des tortues de 1666 à 1693 de part et d'autre de la rivière Mohawk, portèrent le nom de Caughnawaga. Il semblerait que Tekakwitha y aurait vécu, de 1666 à 1677, alors qu'il était établi à la Fox Farm, site largement détruit par une carrière. Elle n'aurait donc vécu que brièvement à son emplacement de la ferme Veeder (Snow 1995).
« Caughnawaga Lower Mohawk Indian Castle 1667 ruled by Turtle Clan. Jesuit mission of St. Peter's destroyed in raid of 1696. State Education Department 1932. » |
LM 1938.10 — (p7) « Tekakwitha Friary made its bow to the Mohawk Valley in a very dignified manner, Sunday, September 11, on the high and broad plateau where Kateri lived for ten years after she left her Auriesville birthplace and where she was baptized. The Franciscan Conventuals, now in possession of the site, greeted the Most Reverend Bishop of the diocese of Albany, Edmund F. Gibbons, the Hon. Harry B. Bush, Mayor of Canajoharie and President of the Mohawk Valley Historical Society, Congressman Byrne and the son of the State Historian Dr. Flick, who all addressed the large audience of devotees of Kateri. The program closed with the Way of the Cross and Benediction of the Most Blessed Sacrament. » |
« UN MONUMENT A quatre milles d'Auriesville, près de l'emplacement de l'église où Kateri fut baptisée par le P. de Lamberville, S.J., au bord de la source où elle pria dans les bouleaux et les pins, les Franciscains viennent d'élever un monument de granit en son honneur. Cette oeuvre est due à l'initiative du R. P. John J. Wynne, l'initiateur de la Catholic Encyclopedia, le vice-postulateur our les Etats-Unis, qui a 79 ans travaille avec une inlassable activité à glorifier Dieu par sa servante Katerie [sic] Tekakwitha. En présence de deux mille cinq cents personnes et des autorités ecclésiastiques et civiles, le 11 septembre dernier [1938], S. Exc. Mgr Edmund F. Gibbons, évêque d'Albany, dévoila la pierre et dans une courte allocution, rappela quel splendide exemple de foi et de pureté Kateri Tekakwitha apporte au monde moderne [« La plus belle fleur du St-Laurent - Le monument actuel et futur de Kateri Tekakwitha - Culte plus intense à Kateri Tekakwitha », La Patrie, mardi 5 juin 1945, p. 1, 3 et 9 ; KC V E036 et E115.]. » |
« Within this area stood Caughnawaga the Mohawk Indian village and St. Peter Chapel in chich Blessed Kateri Tekakwitha "The Lily of the Mohawks" was baptized Easter Sunday April 18, 1876 — This memorial was erected by the conventual franciscans and dedicated by Bishop Edmund F. Gibbons on Sept. 11, 1938 — This placque was presented in memory of Beatrice S. Applegate by the Applegate Family of Ilion, N.Y. » Tekakwitha étant désignée « Blessed » ou bienheureuse, cette plaque a donc été apposée entre 1980 et 2011. |
LM 1954.11-12 — Edmund F. Gibbons, évêque d'Albany et partisan de la cause de Tekakwitha depuis le début, prend sa retraite en laissant son poste à William Scully. « Bishop Gibbons purchased the site of her Baptism, above Fonda, now in possession of the Conventual Franciscans, with the zealous Father Thomas Grassmann making remarkable progress in identifying the old Caughnawaga site. »
Thomas Grassmann (1890-1970, ordonné en 1920) est le fondateur, en 1938, du Fonda Memorial of Catherine Tekakwitha. Un de leurs premiers gestes de commémoration fut l'installation, en grandes pomples, du monument ci-dessus le 11 septembre 1938. L'ancienne maison de ferme Veeder devient la résidence des franciscains. L'étage supérieur de l'ancienne grange est transformé en chapelle dédicacée à saint Pierre, un rappel du nom de la mission jésuite à l'époque de Tekakwitha. Sur ces anciennes photos, probablement prises vers 1938-1946, la pancarte affiche « Tekakwitha Friary ».
Caughnawaga, Google Maps. |
En 1945, Grassmann se joint aux fouilles sur le site de Caughnawaga, qui avaient été entreprises dès 1943 par des membres du Van Epps-Hartley Chapter of the New York State Archaeological Association. En 1947-1948, on effectue d'importants travaux au rez-de-chaussée de la chapelle pour y loger le musée dont les statuts sont adoptés en 1949. La fouille complète du site s'effectue de 1950 à 1956. Le financement de ces activités provient de la communauté des franciscains et d'autres sources, mais tout spécialement du Edward J. Grassmann Trust. En 1969, Grassmann publie un volumineux ouvrage initutlé The Mohawk Indians and their valley, being a chronological documentary record to the end of 1693 (Grassmann 1969). Le site est promu National Historical Place en 1973. La photo publiée dans le périodique Kateri en 1976, intitulée The Tekakwitha Memorial Shrine, montre les rallonges latérales au niveau du rez-de-chaussée où loge le musée. Ce sanctuaire devient le National Kateri Tekakwitha Shrine après la béatification en 1980, puis le Saint Kateri Tekakwitha National Shrine après la canonisation en 2012 (Snow 1995 ; français web ou pdf ; anglais web ou pdf).
A. H. Van Vliet, Fonda Tekakwitha Shrine and Mohawk Caughnawaga Museum, Caughnawaga, Lower Mohawk Indian Castle 1667, ruled by the Turtle Clan - Christian Mission - Of St. Peter's destroyed in raid of 1693, vers 1938-1946, don du New York State Museum au musée des franciscains de Fonda, VanVliet181102F.
Cette savoureuse et idyllique uchronie, signée Van Vliet en bas au centre, condense le temps et l'espace pour synthétiser l'oeuvre des franciscains à Fonda. Deux arbres mémorables, surmontés de masques, encadrent la scène. On croirait y reconnaître une inspiration tirée des dessins d'Appleton. L'avant-plan montre divers artefacts, parmi les plantes, ainsi qu'un autochtone revenant de la chasse accompagné de son chien. À droite, un jésuite baptise Tekakwitha qui prie, à gauche, devant la croix à l'orée de la forêt, une scène populaire maintes fois reprises. L'ancienne grange des Veeder est déjà transformée en chapelle, donc après 1938, mais les annexes latérales pour y loger le musée ne sont pas encore construites, travaux effectués en 1947-1948 (Snow 1995). À l'arrière, les maisons longues de l'ancien village Caughnawaga qui, en fait, se situe beaucoup plus loin au nord.
LM 1973.03 — (p7) Ronald Schultz est le nouveau directeur du « Catherine Tekakwitha Memorial Shrine », à Fonda, qui célèbre le tricentenaire de l'érection de la chapelle St. Peter au village de Caughnawaga mis en valeur par les travaux et publications de Grassmann ainsi que le musée qui a une « absolute charter from the New York Stat Board of Regents as an educational institution, and is rated as the best of its kind in the Mohawk Valley. » En 1976 on y célébrera le tricentaire du baptême de Takakwitha.
LM 1974.03 — (p6) Article de Ronald Schultz à propos du « Fonda Memorial Shrine of Catherine Tekakwitha » qu'il dirige, « certified by the New York Stat Board of Regents as an educational institution », ainsi que sur la liste du National Register of Historic Sites, qui a reçu 8 000 visiteurs à la dernière saison, deux fois plus que l'année précédente.
Voir aussi les plans des terrains. ![]() |
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LM 1976.03 — (p6 et p7) Thomas Grassmann and KATERI'S BAPTISM SITE Fonda New York. With the help of some of our Franciscan seminarians from St. Anthony-on-Hudson, Rensselaer, N.Y., and a few priests, he turned the barn into what is now a museum of lndian arts and crafts from all the Americas and a chapel, which he named St. Peter's in commemoration of the bark one of the same name that was in or near the lndian Village and that began to be serviced by Father Boniface, S.J., in 1672. Then he made the farmhouse more liveable, but wisely retained the "old American" look of it. And in 1950, with the help of the Van Epps Hartley Chapter of the N.Y. State Archeological Association, he discovered and excavated the stockade around the outside of the lndian Village where Kateri lived. Between then and 1957, he excavated the inside. The places where the stockade and longhouses stood are now clearly outlined by metal stakes, which were placed exactly where the remains of the posts were found that had been put there by the Mohawk Indians in Kateri's time. It is the only thing of its kind in the country and has been placed on the National Register of Historic Places. For doing this work Father Grassmann received the Achievement Award of the N.Y. State Archeological Association, which has been given to only six men in its history, since it is reserved for outstanding work in the field of N.Y. State archeology. [...] Father Grassmann was succeeded by Father Manus McGettigan, O.F.M. Conv., who in his brief tenure of one year as Director, before being killed in a tragic automobile accident, outlined plans of development that are still being pursued. [...] Presently the shrine is administered by Father Ronald Schultz, O.F.M. Conv., as Director, and Father Barnabas Eib, O.F.M. Conv., as Associate Director. [...] During the past several years, many improvements have been made in the physical features of the shrine. There is now a picnic grove with large rustic tables, a flush type toilet facility, a pavilion for picnickers during inclement weather, an Indian arts and crafts gift shop, a rustic Way of the Cross through the nature trail to the Indian village, and a museum expanded to twice its size. »
LM 1982.09 — (p3) • RECENTLY APPOINTED Fonda Kateri Shrine Director Fr. Nicholas Weiss, OFM, Conv., preached at the Kateri weekend Mass, September 5.
LM 1983.03 — (p4) NOTES FROM THE BARK by father mcbride • Congratulations to Fr. Nicholas Weiss, OFM, Conv., director of the Fonda Kateri Shrine, on his 25th priesthood anniversary!
Après 1927 La sculpture anonyme de la source d'après le modèle de Nealis.
Anonyme d'après Nealis, Catherine Tekakwitha, vers 1932-1950, sculpture sous un abri de bois rond, Le puits où l'on puisa l'eau pour le baptême de Kateri Tekakwihta, « Kateri Tekakwitha 1656-1680 », « New York 1/4 mile S. Tekakwitha Spring water supply for village of Caughnawaga 1667-1693 named after the "Lily of the Mohawks" State education department 1932 », chez Les franciscains à Fonda. — (Photo Blair, Fonda NY : Kateri 1976.03-E107p19 ; 1976.03-F064p19). |
Anonyme d'après Nealis, Catherine Tekakwitha, vers 1932-1950, sculpture, vers 1932-1950, naguère polychrome à la source de Caughnawaga, maintenant dorée au Kolbe Pavilion. |
L'état sauvage de la source illustrée par Walworth ne tarde pas à être transformé et aménagé pour le culte. D'après la légende sous une photo ancienne, un édicule en bois rond y est construit : Le puits où l'on puisa l'eau pour le baptême de Kateri Tekakwitha ; la sculpture est probablement postérieure à la plaque commémorative datée de 1932. Son toit à forte pente abrite une sculpture de Tekakwitha qui est forcément postérieure à 1927 puisqu'elle est fortement inspirée de Nealis, mais avec des variantes. Sa polychromie d'origine, sauf pour la frange au bas de la juge qui était plus foncée, s'apparentait à celle de sa soeur jumelle, antérieure à 1950, conservée à l'autre Caughnawaga renommé Kahnawake. La sculpture de l'ancien édicule en bois-rond, repeinte en couleur dorée, orne dorénavant le retable de la chapelle en plein air du Kolbe Pavilion vraisemblement construit dans les années 1980.
• Construction du Gift Shoppe en 1981, GS1981-170209F. • Kolbe Pavilion : construction KP170119F ; retable avec ses deux sculptures KP150715F ; extérieur KP170715F.
Sur la photo de l'ancien édicule en bois rond se trouve également une plaque commémorative : « New York 1/4 mile S. Tekakwitha Spring water supply for village of Caughnawaga 1667-1693 named after the "Lily of the Mohawks" State education department 1932 ». Des photos plus récentes la montrent plantée au sol, en pleine forêt, à faible distance d'un petit toit que l'on aperçoit en bas à gauche. Cette plaque est datée de 1932. Les franciscains acquièrent ces terres trois ans plus tard, en 1935. Ont-ils eu un rôle à jouer dans l'érection de l'ancien édicule en bois rond, de sa sculpture et de cette plaque ? |
Sur le sentier derrière le Kolbe Pavilion, on trouve une Vierge de la Guadalupe, dévotion parfois associée à celle de Tekakwitha. Elle est logée dans un édicule rudimentaire ressemblant beaucoup à celui où se trouvait l'ancienne sculpture Anonyme de la source. À gauche du banc, la pancarte indique justement l'autre sentier à suivre pour se rendre à Caughnawaga et sa source. |
Les sculptures d'Adrienne Bouvier.
Sculpture polychrome installée dans le nouvel édicule construit à la source en 1986.
L'ancien édicule en bois abritant la sculpture Anonyme décrite ci-dessus donne place, en 1986, à une nouvelle construction dorénavant en blocs de béton. Il s'est présenté en deux coloris : murs beiges avec fronton brun ou tout en vert. Le bas-relief du fronton porte l'inscription « Let the little children come to me ».
L'édicule construit en 1986 abrite une des sculptures de Tekakwitha d'Adrienne Bouvier d'après Nealis. Sont-ce des originaux datant de 1947 ou bien des copies d'après les moules donnés vers 1971 à la Tekakwitha League ? Deux photos la montrent dans une version polychrome, probablement d'origine, blottie dans une niche cintrée : cheveux noirs, carnations du visage et des mains, couverture bleue, chemise jaune à carreaux et franges brunâtres, mocassins de cette même couleur. Maintenant beige, ses reliefs sont érodés par l'usure du temps et les nombreaux repeints ; sans compter qu'elle offre régulièrement refuge à des nids d'hirondelles, ce qui est tout à fait dans l'esprit écologique de François d'Assise, saint patron des franciscains !
Celle de l'ancienne maison de retraite camouflée par la végétation puis remise en valeur devant le bureau.
Une photo ancienne montre, en face de la Blessed Kateri Retreat House devenue le bureau des franciscains, un des nombreux exemplaires des sculptures conçues en 1947 par Bouvier d'après Nealis. On la retrouve sous une abondante végétation, puis on l'embellit avec un coffrage pour le socle et un nouvel aménagement paysager. Au loin, on aperçoit une Vierge installée devant la Memorial Longhouse.
Des reproductions vendues au Gift Shoppe !
Trois modèles différents (voir les bases) imités des sculptures conçues en 1947 par Bouvier d'après Nealis sont vendues au Gift Shoppe ! Sont-ce des copies d'après les moules donnés vers 1971 à la Tekakwitha League ? Et retravaillés par le franciscain Ronald Schultz, directeur du musée de Fonda !
Adrienne Bouvier d'après Nealis, Tekakwitha, 1947, sculpture, Shawnee lndian Religious Grounds near Stoystown Pennsylvania, photograpiée en 1968 par Gervase Rozanski (LM 1936-2008, 1981.01, p. 8). |
Après le décès de Thomas Grassmann en 1970, Manus McGettigan occupe ses fonctions pendant une année à la direction du musée, suivi de Ronald Schultz qui est remplacé par Nicholas Weiss en 1982 (Snow 1995). On peut donc dater vers 1972-1982 les scuptures produites par Schultz. Comme des exemplaires en sont encore vendus au Gift Shoppe, on peut présumer que ses successeurs en ont produit de nouveaux exemplaires d'après les moules hérités de Bouvier !
Une oeuvre de musée unique et innovatrice.
Cette oeuvre peu connue de Bouvier est un exemplaire unique sortant des sentiers battus par sa posture exceptionnelle digne du meilleur art académique. L'extase de la tête rejetée en arrière rappelle la représentation de Marquette par Dalin en 1904. Son audace empêcha sa grande diffusion, car on lui préférait nettement sa sculpture copiant, en de multiples exemplaires, l'idyllique image de Nealis fort prisée par le clergé. Adrienne Bouvier, Tekakwitha, vers 1935-1945, sculpture, modèle unique en glaise conservé chez les franciscains à Fonda. — (KC AKR P049) ; (Kateri 2015.09-E260p03 ; 2015.09-F217p03). |
Au Kolbe Pavilion (BouvierKP200713F). |
Au musée (BouvierM210430F). |
La chapelle St. Peter's.
L'entrée évoquant l'ancienne mission jésuite.
Des l'entrée dans la chapelle, le panneau mural de droite recrée la rusticité de l'ancienne mission des jésuites où Tekakwitha a été baptisée et dont le nom anglicisé apparaît bien en évidence, entre les poutres, au-dessus de sa sculpture en bois : « St. Peter's Chapel ». Cette scénographie origine-t-elle de l'établissement de la chapelle sous la gouverne de l'historien et archéologue Grassmann alors en fonction à compter de 1938 ? |
Le matériau de bois de cette Tekakwitha rappelle, ansi que son petit format, les anciennes sculptures utilisées par les missionnaires au XVIIe siècle. Elle se présente avec de cheveux longs, bandeau au front, mains croisées sur la poitrine en signe de piété et d'humilité. Ce geste n'est pas très loin de celle, également en bois, naguère installée à la source. Son chapelet pend à son bras gauche. Son vêtement, d'une grande simplicité, s'orne d'un liséré au bas de la jupe. Les mocassins, échancrés dans le haut, partagent la même rusticité. Cette description correspond à celle, hormis la croix remplacée, figurant aux côtés de Tom Constatino lors du congrès eucharistique tenu en 1976. LM 1976.09 — (p4-5) EUCHARISTIC CONGRESS PHILADELPHIA AUG. 1-8 1976 (voir aussi LM 1977.03). Expert exhibitor Tom Constantino poses with two favorites - his litter bag and Kateri. |
Un mini roman historique peint sur les poutres.
Les poutres de la chapelle Saint-Pierre racontent l'histoire de Tekakwitha en 4 épisodes. Cette façon de faire est une pratique séculaire de l'église catholique évoquant en images l'histoire des saints dans ses églises. Mais la forme prise rappelle la glorieuse époque du roman historique illustré alors en plein essor lors de l'établissement, après 1938, de cette chapelle dans cette grange du XIXe siècle.
1676 Kateri Baptized • ChPbA170522F. • ChPbA1707GM. • ChPbA170610F. |
1677 Kateri Flees • ChPbB1807GM. • ChPbB170522F. • ChPbB170610F. • ChPbB2108GMa. |
Le tableau du retable d'après Lang alors qu'on pensait qu'il s'agissait de Chauchetière.
Le tableau du retable nous situe d'emblée dans cette période glorieuse de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Son modèle est issu de celui de Charles M. A. Lang, Tekakwitha priant debout près de la croix, créé à l'instigation des Walworth et dont l'iconographie a été diffusée par Wynne qui croyait qu'il s'agissait d'une oeuvre de Chauchetière ! Cette interprétation a pu favoriser son utilisation à cet endroit en pensant qu'il s'agissait d'un rappel de la véritable Tekakwitha telle que peinte par Chauchetière, alors qu'il n'en est rien puisqu'aucun de ses portraits n'a été conservé.
La composition de Lang a partiellement servi de modèle à la représentation adulée de Tekakwitha par Nealis qui a connu de bien plus nombreuses adaptations. |
Les nombreuses sculptures de Demetz.
Celle en couleur publiée en 1986 confondue avec celle du National Kateri Center d'Auriesville.
La photographie de cette sculpture de Demetz Art Studio est publiée dans le périodique Kateri. On la dit alors « bénite par Mgr Donald-E Pelotte, S.S.S. à Auriesville N.Y., le 13 juillet 1986 ».
Le sanctuaire Our Lady of Martyrs Shrine d'Auriesville a toujours entretenu une dévotion à Tekakwitha en lien avec les jésuites martyrisés à Ossernon où elle est née. Leur « National Kateri Center » peut facilement être confondu avec le « National Kateri Tekakwitha Shrine » de Fonda, ainsi nommé à compter 1980, lieu où elle vécut la plus grande partie de sa vie à Caughnawaga. La localisation liée à cette photo dans les archives de Kahnawake indique plutôt qu'elle se trouve à Fonda NY. Ce genre d'identification dubitative se retrouve souvent dans ce périodique et dans ces archives. Mais, plusieurs éléments permettent de conclure que cette photographie a bel et bien été prise à Fonda. La sculpture est simplement posée au sol. En fond de scène, on aperçoit le début du chemin de croix de Fonda où les stations sont dispersées dans un vaste espace, suivant un sentier en courbe au pied d'une pente douce. Cette vue différe légèrement avec l'aspect actuel des lieux, sur la vue satellite, suite à l'évolution de la végétation, l'aménagement du stationnement et de la Candle Chapel. Vincenzo Demetz Figlio devenu Demetz Art Studio, Italie, Tekakwitha, 1986 ou avant, sculpture, chez les franciscains à Fonda NY. — (KC AKR P009-3, localisée correctement à Fonda) ; (Kateri 1986.12-E150p27, « blessed by Bishop Donald-E. Pelotte, S.S.S., at Auriesville, N.Y., on July 13, 1986 » ; 1986.12-F107p27, « bénite par Mgr Donald-E Pelotte, S.S.S. à Auriesville N.Y., le 13 juillet 1986 » ; 1996.12-E190p06 ; 1996.12-F147p06 ; 2002.03-E211p13 ; 2002.03-F168p13). |
La scupture couleur de Demetz Art Studio à Fonda, les terrains, bâtiments et chemin de croix (Google Maps).
Auriesville : Saints of Auriesville Museum, Way of the Cross Garden, Esplanade Via Crucis Garden (Google Maps).
Auriesville possède deux chemins de croix, tous les deux rectilignes, ce qui ne peut donc correspondre à celui visible derrière la sculpture polychrome de Demetz Art Studio sur la photo publiée en 1986.
Auriesville : Way of the Cross Garden. |
Auriesville : Esplanade Via Crucis Garden. |
• Joe Connors & Sons, « National Kateri Center, Auriesville, N.Y. erected by the Kateri Tekakwitha League in 1978 as a commemoration of the 300th anniversary of Kateri's death, 1680-1980. », carte postale, 3.5" x 5.5" (9 x 14 cm), web ou pdf. • LM 1936-2008, janvier 1986, p. 3. • LM 1936-2008, septembre 1986, p. 1 et 12.
Le National Kateri Center d'Auriesville est érigé en 1978, puis aménagé avec une sculpture polychrome de Bouvier à l'extérieur. La nouvelle annexe au bâtiment est inauguré en 1986 et le « Bishop Pelotte », cité sous la photographie couleur pubiée dans Kateri, y est présent (LM 1936-2008, septembre 1986, p. 1 et 12). La sculpture extérieure y est remplacée par une version toute blanche de Demetz Art Studio qui y est toujours présente. Cet édifice a été converti en l'actuel Saints of Auriesville Museum. |
Associated Press, « Kateri shrine turns down tourism grant », Times Union, Albany NY, April 23, 2012, web ou pdf. |
La même sculpture de Demetz Art Studio, devant le même immeuble, désormais occupé par le Saints of Auriesville Museum. |
La scupture polychrome de Demetz Art Studio à Fonda, simplement déposée sur le gazon dans la photographie pubiée en 1986, est par la suite installée sur un socle de pierre surélevé érigé entre le Gift Shoppe et le Grassmann Hall. La sculpture, les bâtiments et l'affiche sur l'arbre se présentent en deux versions peintes de couleurs différentes. Une photo noir et blanc montre également la sculpture sur son socle derrière le franciscain directeur du sanctuaire avec son vélo. Vincenzo Demetz Figlio devenu Demetz Art Studio, Italie, Tekakwitha, sculpture, derrière le père Jim Plavcan O.F.M. Conv., directeur du sanctuaire de Fonda NY décédé dans un accident de vélo. — (Kateri 1995.12-E186p17 ; 1995.12-F142Bp17). |
Demetz Art Studio (web ou pdf, p. 94) |
La polychromie de la photo publiée en 1986, avec ses tons beiges et sa frange légèrement orangée, s'apparente à celle d'une photographie prise au Demetz Art Studio montrant un exemplaire en train de se faire peindre. Des photographies à Fonda montrent au moins trois versions différentes des repeints : visage pâle, vêtement tout en beige et croix brune ; visage plus foncé ainsi que les vêtements ; carnations du visage et des mains beiges rosées, vêtement avec des franges violacées.
Des détails du buste et du visage montrent l'écaillement de la couche picturale, la nouvelle carnation du visage et des mains, la nouvelle couleur violacée des franges du vêtement. La croix brune a pris la couleur du bouleau blanc avec de fines lignes noires.
Les autres sculptures de Tekakwitha par Demetz sur le site.
Kateri 1976.03-E107, p. 20. |
La façade de la chapelle est longtemps demeurée la même depuis son installation après 1938 dans la vieille grange. La photo publiée en 1976 dans le périodique Kateri montre les rallonges latérales au niveau du rez-de-chaussée pour y loger le musée, travaux effectués en 1947-1948 (Snow 1995). Les années 1980, stimulées par la béatification, marquent une nouvelle étape par la construction de nouveaux bâtiments sur le site : le Gift Shoppe en 1981, le Grassmann Hall, le Kolbe Pavilion et le campanile sur une photo datée de 1983. Les photos d'hiver et d'été antérieures à l'érection de ce campanile montrent l'ancienne couleur blanche de la chapelle et ne révèlent la présence d'aucune sculpture extérieure en façade. Les bâtiments actuels se présentent en rouge-violacé et jaune auxquels on a ajouté une rampe d'accès depuis le stationnement et la Candel Chapel sise à proximité.
Anonyme, façade. |
Demetz, Kolbe Pavilion. |
Demetz, façade. |
Une Tekakwitha anonyme fait face à l'entrée. On ajoute, à divers endroits sur le site, plusieurs autres exemplaires de la sculpture de Demetz Art Studio, tous en blanc : en façade, dans la Candel Chapel, au Kolbe Pavilion, ainsi que sur un socle de pierre sur la colline en haut du chemin de croix. Le Kateri Center présente une photographie d'un exemplaire non localisé sur le site où une partie des nattes et de la croix sont abîmées et manquantes. Demetz Art Studio, Tekakwitha, Fonda NY. (KC AKR P069-5). |
Sur la colline au-dessus du chemin de croix.
La Candle Chapel.
Tableaux et images.
80th Anniversary, Sacred Art Exhibit and Sale on September 16 and 17, 2018.
• L180815F. • L170610F. • L180815F2. • L181019F. • L180906F. • L190213F. • L201009F.
À tout seigneur tout honneur ! Le tableau d'histoire de Joseph Légaré, toujours mépris pour une oeuvre de Chauchetière, est largement utilisée pour célébrer le 80e anniversaire de la fondation de cette mission franciscaine en 2018. Lors d'une conférence au Grassmann Hall, le présentateur en tient une grande reproduction, alors que celui de Steele est juste derrière lui. Une plus petite version du Légaré est accréchée au mur à droite du vitrail. Son effigie orne les feuilles d'inscription et d'invitation au gala ainsi que le gâteau. On en trouve même une intéressante et surprenante image inversée en miroir ! À cette occasion exceptionnelle, ce tableau d'histoire de Joseph Légaré éclipse l'image officielle de Steele, créée lors de la béatification en 1980, et qui orne habituellement l'affiche de la façade du site.
• Steele161225Fd. • Kozach2010GM. • Kozach200411F. • Kozach170901F. • Kozach210714F. • Kozach200519F.
Une autre oeuvre a l'honneur de figurer sur cette pancarte en façade, celle de Karla Kozach, peinte avec l'eau de la source. . L'auteure décline cette iconographie de Tekakwitha en plusieurs variantes sur des supports variés dont des cailloux trouvés sur le site. C'est elle qui gagné le prix de l'oeuvre « la plus spirituelle » lors du « 80th Anniversary, Sacred Art Exhibit and Sale on September 16 and 17, 2018 », où inq des oeuvres exposées sont gratifiées de prix variés.
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KayLynn Anderson |
David Carter |
Scott Nelson Foster |
Suzanne Kraus Mancuso |
Suzanne Kraus Mancuso |
Des oeuvres de Anderson et Jackoski font également partie de l'exposition mais ne sont pas primées. On reproduit également d'autres oeuvres des artistes primés Carter, Foster et Mancuso, ainsi que d'autres tableaux dont les auteurs ne sont pas identifiés. Deux oeuvres sont vendues aux enchères : celle au centre de la grande table est identifiée à David Carter, alors que la fiche est illisible pour celle de droite.
Enjeux de la représentation de divers sujets dans une grande variété de formes.
Les franciscains du sanctuaire de Fonda ont publié de multiples tableaux et images sur les pages des leurs réseaux sociaux. Leur récupération et étude donnent la mesure de leurs goûts et intérêts diversifiés dans l'iconographie de Tekakwitha qui varient entre la création originale, l'oeuvre historique très connue, l'illustration de livre, l'imagerie pieuse, naïve ou commerciale, etc. Jetons d'abord un coup d'oeil sur ceux conservés dans leurs locaux.
Cette icône figure à l'entrée de la chapelle St. Peter's, près du panneau illustrant une ancienne chapelle des jésuites. Protégée par la lune et le soleil sous la voûte céleste, Tekakwitha auréolée de blanc porte un bandeau, une couverture bleue sur longue chevelure noire et libre, une chemise jaune, une jupe et des pantalons rouges brodés, ainsi que des mocassins beiges ; elle tient une croix rouge de sa main droite et une minuature architecturale de la chapelle St. Peter's dans sa main gauche ; ses pieds reposent sur un rocher entouré de verdure, arbre, plante, devant lesquels nage son totem la tortue dans un bleu cours d'eau. Le cadre rouge s'illustre au sommet de deux épis de maïs et des inscriptions St Kateri Tekakwitha Lily of the Mohawks Pray for us. L'inscription sur le cadre peint est forcément postéreure à sa béatification en 2012 ; mais l'icône a été spécialement conçue pour cette chapelle placée sous sa protection. Les autres icônes diffusées sur leurs réseaux sociaux proviennent de plusieurs sources sur internet, mais on n'y retrouve pas celles de Robert Lentz ou de John Giuliani. Theophilia en propose une que l'on retrouve parmi plusieurs autres imageries de Tekakwitha vendues sur le site de deviantart. |
Signé et daté : « Blessed Kateri - Lily of the Mohawk Sister M. Yvonne Kelchlin O.S.F. - 1984 », chez les franciscains à Fonda (collaboration Melissa Miscevic Bramble ; autre oeuvre à Auriesville, LM 1986.01, p6). |
Les bâtiments du site de Fonda hébergent également ces autres oeuvres picturales de Tekakwitha : assise par terre dans la nature, plongeant sa main gauche dans un bol sur ses genoux ; debout sur un rocher devant une forêt, près d'une croix et d'un cours d'eau, tenant une croix de sa main droite et un bouquet de lys de sa gauche ; tenant une croix, tapie devant un arbre et un ruisseau, dans une forêt où circule un peu plus loin un chevreuil, oeuvre signée en 1984 par Yvonne Kelchlin (1926-2001), Sister of St. Francis à Stella Niagara ; une autre oeuvre photographiée sur les murs du Grassmann Hall est dérivée de celle de Sister Mary Felicitas. |
La Kateri Shrine de Fonda partage sur ses réseaux sociaux des publications et images de cette organisation amie.
Leur portrait logo doit dater de période de fondation de cet organisme de prosélytisme aux enjeux contemporains. Contrairement à son aspect historique émacié bien documenté, Tekakwitha y apparaît bien ronde, couverture sur les épaules et non sur la tête, forte chevelure nattée, et caractérisque plus rare, des marques de variole au visage ! |
Marie-Josée Hudon, 1ère version sur L'Encyclopédie canadienne. |
Le portrait logo du Saint Kateri Tekakwitha Conservation Center a été repris au Québec par Marie-Josée Hudon. Les marques de variole absentes de la première version ont été ajoutées sur la deuxième.
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Larissa Healey (web ou pdf), The Door is Open, Vancouver T/Healey190517T1.
Le Kateri Shrine de Fonda sympathise avec une autre cause sociale à Vancouver, une oeuvre réalisée par une femme autochtone. Larissa Healey présente Tekakwitha en tondo, couverture noire et teint foncé, fleur de lys et croix en mains, sertie dans un vitrail et flanquée de deux panneaux rectangulaires floraux. |
Les oeuvres qui suivent, provenant de leurs réseaux sociaux, sont classées dans l'ordre chronologique de leur publication, présentant une colorée fresque de leur séquence temporelle où se côtoient les oeuvres bien connues et étudiées ailleurs sur ce site, ainsi qu'une incursion dans quantité d'exemplaires d'art commercialisé sur internet. On y passe de l'art naïf et idyllique jusqu'à l'idéalisme exarcerbé. Lorsque connus, les auteurs sont identifiés.
T/161210F. |
T/Speiser170206F. |
T/ODM170306F. |
T/Whatley170319F. |
T/Sottung170714F. |
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T/Diemert171021F. |
T/Wells171114F. |
T/Bilandzic180124F. |
T/Klucher180418F. |
T/Nippert180422F. |
T/Garlick180522F. |
T/Sabado180812F. |
T/190118F. |
T/Ewert190712F. |
T/ThompsonJack190723F6. |
T/Thompson190725F6. |
T/Ethereal191006T. |
T/Sedlakova200128T. |
T/Pelicano210106T. |
Sculptures.
Plusieurs sculptures ont déjà été étudiés dans d'autres sections : l'ancienne Tekakwitha Anonyme de la source ; celle de la reconstitution d'un ancienne chapelle jésuite à l'entrée de la Chapelle St. Peter's ; celles de Bouvier ; et les nombreux exemplaires du Demetz Art Studio. Examinons maintenant quelques manifestations plus discrètes.
1975.06 Ron Guidone, Présentoir en forme d'oeuf s'ouvrant sur une figurine de Kateri de huit pouces sur de la terre provenant d'Auriesville, de Fonda et de Caughnawaga, cadeau offert par M. et Mme Raymond W. Sheuerman à la Mission Saint-François-Xavier de Caughnawaga, photos Armour Landry. Un des cadeaux offerts au pape Jean-Paul II lors de sa visite à Des Moines Iowa le 4 octobre 1979, statuette sculptée de Kateri Tekakwitha dans un oeuf d'oie à deux jaunes peint en poudre de perle et recouvert de strass, de passements d'or et de menues pièces doublées d'or, oeuvre de Ron Guidone, paroisse Saint-Jean-l'Evangéliste, Rochester NY. — (KC KA U01 egg, photo couleur d'une autre version non identifiée) ; (Kateri 1975.06-E104p18-21 ; 1975.06-F061p18-21 ; 1980.03-E123p12 ; 1980.03-F080p12 ; 1989.03-E159p33 ; 1989.03-F116p33 ; 2013.09-E252p00.1 ; 2013.09-F209p00.1 ; 2017.12-E267p34 ; 2017.12-F224p34). |
La polyvalente salle du Grassmann Hall, à gauche de la chapelle extérieure du Kolbe Pavilion, sert à de nombreuses activités. Ses murs sont habituellement ornés de tableaux et de sculptures dont la disposition et la présentation changent. Quelques photos montrent, dans le coin à droite du vitrail, une petite scupture de Tekakwitha toute en blanc. |
KC KA Deacon Ron Property. |
Le Gift Shoppe commercialise des reproductions de l'oeuvre de Bouvier, ainsi que des sculptures de plusieurs saints dont des Tekakwitha de divers formats produites après sa sanctification en 2012. Ce modèle peut faire penser à d'autres commercialisés par des firmes italiennes. |
Sur le rebord d'une fenêtre du Grassmann Hall : deux autochtones, un homme et une femme, séparés par la reproduction d'une Tekakwitha au sanctuaire de Midland. |
Joe Kenney, Tekakwitha study #1, July 2007, life-size portrait bust cast in plaster with a bronze-like patina,
National Shrine of Saint Kateri Tekakwitha, Fonda, New York (web ou pdf ; liste des oeuvres web ou pdf).
Joe Kenney a donné à Fonda ce buste de Tekakwitha réalisé à l'occasion de son projet de monument pour Pawhuska.
D'autres sculptures que celles de Tekakwitha se retrouvent sur le site et dans les bâtiments.
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Bannières.
Les franciscains de Fonda publient plusieurs photos de bannières prises lors de la Tekakwitha Conference de 2017. Après avoir été fièrement présentées par les différentes tribus autochtones, elles sont suspendues à des supports spécialement aménagés à cet effet le long des murs du fond.
1. — 170720F1. |
2. — 170720F2. |
3. — 170720F3. |
4. — 170720F4. |
5. — 170720F5. |
6. — 170720F6. |
7. — 170720F7. |
8. — 170720F8. |
9. — 170720F9. |
10. — 170720F10. |
11. — 170720F11. |
12. — 170720F12. |
13. — 170720F13. |
14. — 170720F14. |
Références des photos originales présentant souvent plusieurs bannières.
Certaines de ces bannières ne présentent que du texte ou diverses symboliques. Retenons celles illustrées d'images de Tekakwitha dont les détails ci-dessous sont tirés des photos ci-dessus : les chiffes indiqués à la fin de chaque légende permettent de retrouver les photos sources alors que la lettre ajoutée donne le rang de la bannière à partir de la gauche. Certaines Anonymes offrent des iconographies particulières. Quantité d'autres reprennent des portraits sources connus et répandus qui sont alors indiqués avec références aux pages où ils sont étudiés.
Anonyme, Warrior Creek St. Kateri Circle Lower Eastern Cherokee Nation South Carolina (10c). |
Anonyme, d'après une sculpture après canonisation en 2012, dans l'esprit de celles vendues au Gift Shoppe, ou importées des firmes italiennes PEMA Srl ou Demetz Patrick & Co. KG, Ysleta del sur Pueblo Kateri Tekakwitha El Paso, Texas (10d). |
Anonyme, Walatowa Kateri Circle Jemez Pueblo, NM. (11c). |
Anonyme, Kateri Tekakwitha Holy Family Kateri Circle Dulac, La. (1b). |
Anonyme, Kateri Tekakwitha White Earth Minnesota White Earth Area Kateri Circle (2b). |
Anonyme, Morning Star Tekakwitha Northern Cheyenne Lame Deer, Mt. (3a). |
Anonyme, St. Augustine's Mission Kateri Circle Winnebago & Omaha Tribes of Nebraska (3b). |
Anonyme, Ch'ooshgai Kateri Circle Tohatchi, New Mexico (5c). |
Anonyme, Kateri Circle Tacoma, Wa. (6b). |
Anonyme, Rosebud Lakota St. Thomas Parish Kateri Circle Mission, S.D. (7c). |
Anonyme, Saint Kateri Tekakwitha Black Elk St Kateri Circle Manderson / Porcupine SD (8b). |
Anonyme, Phylactère illisible St. Kateri Center of Chicago (9e). |
D'après Free à Pawhuska, Fort Berthold Mandan Hidatsa Arikara Nation New Town North Dakota Circle Tekakwitha (5b). |
D'après une gravure ancienne, City of Roses Kateri Circle Portland Oregon (11a). |
D'après Ordo Dei Matri, Indian Paintbrush St. Kateri Circle Houston Texas (6a). |
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La 80th Annual Tekakwitha Conference, tenue en 2019, présente à la tribune d'honneur, parmi plusieurs autres portraits, celui de Tekakwitha par Joseph Légaré. |
D'après Free à Pawhuska et d'après Légaré, St Kateri National Shrine & Historical Site A Sacred Place of Peace & Healing Fonda New York. 190723F1. |
Anonyme, Akwesasne Mohawks. 190723F4. |
La bannière des franciscains, sur une peau, présente la figure du tableau d'histoire de Joseph Légaré, relocalisée sur le terrain de Fonda, avec ajouts d'une auréole, de la croix au bas de leur colline, d'un capteur de rêve, d'une fleur de lys et d'un canot. Présentée ici lors de la Tekakwiths Conference de 2019, elle est par la suite utilisée dans leur chapelle extérieure du Kolbe Pavilion, de même qu'une autre bannière présentant une Tekakwitha de face, plus âgée, avec deux grandes tresses![]() |
Les Mohawks d'Akwesasne utilisent, sur un support similaire, un très intéressant montage iconographique : les drapeaux canadiens et américains, de leur territoire chevauchant la frontière, surmontent un arbre de paix où figurent le loup et le cerf, le tout derrière une grande croix en bouleau dont Tekakwitha occupe le centre, les quatre extrémités étant habitées par les totems du l'aigle, du héron, de l'ours et de la tortue ; un probant syncrétisme de spiritualité catholique et d'animisme autochtone. |
Anonyme, Bannière. |
D'après Légaré. |
D'après Légaré. |
Vitrail.
Salle polyvalente du Grassmann Hall. GHv170610F. Ce vitrail, inspiré de la sculpture de Demetz, présente Tekakwitha debout sur un rocher surmonté de verdure, de face, bandeau au front, longues tresses, mains repliées sur la poitrine tenant une grande croix en bois, chapelet pendant au cou avec une grande croix, couverture bleue, chemise jaune pâle à franges composée de grands rectangles cousus, jupe rouge, pantalons et mocassins orangés. |
Médaille.
Anonyme d'après Demetz et vitrail, Saint Kateri Tekakwitha | Jesus, I love you | National Kateri Tekakwitha Shrine | Fonda, NY USA, 2012, médaille. — (KC AKR P098-3, KA N31, catalogue M27) ; (Kateri 2013.09-E252p46 ; 2013.09-F209p46).
TEKAKWITHA. |