TEKAKWITHA.
Nouveaux regards sur ses portraits.
« Elle approche, elle meut quelque chose en avant. »

   

Idyllisme historique, romanesque et visuel.

L'idyllisme est la manifestation d'un caractère idyllique « empreint d'un sentiment tendre et idéal [...] relevant du rêve » (web ou pdf). Au figuré, l'idylle représente « un amour naïf et tendre vécu affectivement par deux êtres dans la fraîcheur d'un sentiment idéalisé [...] une relation rêvée dans un climat idéal de bonne foi et de bonne entente » (web ou pdf). Il découle du mot idilie qui apparaît dès le milieu du XVIe siècle, prenant ses racines dans le grec ancien (web ou pdf).

1681-1696

Les portraits perdus de Tekakwitha par Chauchetière.

1685-1686

Chauchetière, sa Narration et les caractéristiques de ses dessins.

Les sources de l'idyllisme se manifestent dès les premiers écrits de Chauchetière, à la fin du XVIIe siècle, dont les portraits de Tekakwitha ont tous été perdus. Les plus anciennes manifestations visuelles conservées s'incarnent dans les gravures du XVIIIe siècle illustrant le mysticisme idéalisateur de Cholenec ; le visage de Tekakwitha, tel une persona, y apparaît dans des paysages fictifs stéréotypés.

1717

1722

1723

1724

1741

1753

1781

1810

1819

Gravures anciennes, portraits hagiographiques fictifs issus des écrits de Cholenec. 

1752

Saint-Régis, mission Mohawk d'Akwesasne.

1791-1826

Chateaubriand, Les Natchez, Atala, Catherine des Bois et Geneviève (1791-1826).

1827-1845

Hagiographies de la vierge iroquoise par des éditeurs dévots.

1842

Félix Martin, le retour des jésuites, sources historiques et archives.

1843

Un Légaré retrouvé, son tableau d'histoire de Tekakwitha.

1845-1880

Barbou, un très prolifique éditeur religieux.

1854-1855

John Gilmary Shea, émule de Félix Martin et ami de Joseph Marcoux, jette les bases d'une attribution à Chauchetière.

Chateaubriand lui confère une aura romantique, ouvrant le marché d'une littérature française hagiographique florissante au XIXe siècle dont Barbou est le plus prolifique éditeur. À sa manière, Légaré synthétise les découvertes historiques des manuscrits anciens par Félix Martin, trompant ainsi les générations futures qui attribueront son oeuvre à Chauchetière ! Même le très sérieux historien Shea, après voir pris une décision personnelle difficile en visitant le cénotaphe de Tekakwitha, n'hésite pas à glorifier ses vertus.

1884-

La croisade des Walworth : Ellen Hardin et son oncle le révérend Clarence Augustus.

1884-1885

Auriesville, Our Lady of Martyrs Shrine, croix commémorative des martyrs jésuites et Tekakwitha, chapelle primitive hexagonale Our Lady of Martyrs.

1887

Walworth publie la biographie manuscrite de Chauchetière.

1891

Un double nouveau baptême par Walworth : Kateri et Lily of the Mohawks.

1894

Les très intéressantes gravures diffusées par Burtin.

Ce terreau fertile produit ses fruits les plus probants lors des croisades des Walworth à de multiples niveaux : prosélytisme religieux, promotion de la cause de canonisation, investissements immobiliers, rénovation du cénotaphe et de la croix révélée par les gravures de Burtin, portrait « idéal » par Charles M. A. Lang, recherches en archives, publication d'un manuscrit de Chauchetière, biographie prônant un retour aux sources autochtones... Leurs actions modifient considérablement la perception de Tekakwitha, allant même jusqu'à lui conférer un nouveau prénom et un surnom : Kateri et Lily of the Mohawks. Cette attitude est tout à fait caractéristique du XIXe siècle qui n'hésite pas à réinventer le passé en lui imposant ses valeurs contemporaines dans sa recherche de la perfection.

1894-

Auriesville,
Our Lady of Martyrs Shrine,
chapelle ouverte.

1896

Rénovation de l'iconographie par Joseph Sibbel en 1896.

1897-1901

Auriesville, Our Lady of Martyrs Shrine, Tableau synthèse du sanctuaire et nouvelle iconographie de Tekakwitha.

1906-1927

Canadian Messenger - Messager Canadien.

1908

« Our little sister Kateri Tekakwitha, The Lily of the Mohawks ».

Liée à celle des martyrs jésuites, la cause de Tekakwitha s'épanouit dans leurs institutions à Auriesville et à New York par un tableau et une sculpture qui incarnent les boulevesements entamés par les Walworth, conférant à Tekakwitha une nature sublimée, drapée d'une savante composition artistique occidentale. Les imitateurs produisent une iconographie imaginative pseudo-ethnographique, dont la version agenouillée en forêt connait un grande diffusion. Plusieurs hagiographes ajoutent leur eau au moulin de cette historiographie dont Jean Palardy.

1916-

Priant en forêt.

1927

Jean Palardy et sa brune enfant des forêts accoutrée et fardée comme une reine.

1927

 

Margaret Mary Nealis synthétise une mise en scène colorée et populaire.

1927-1938

Henry Yzermans et l'oratoire de Sawyer à la réserve de Fond du Lac.

1929

Vitrail à l'église Notre-Dame de Montréal d'après un dessin de Jean-Baptiste Lagacé.

Margaret Mary Nealis réinvente le portrait en y intégrant plusieurs éléments tirés des oeuvres antérieures. Il sert de frontispice à l'importante monographie d'Édouard Lecompte. Tous deux marquent de leur empreinte plusieurs générations d'oeuvres visuelles et écrites. Les ouvrages supposément plus historiques n'échappent pas à cette idéologie de l'idyllisme n'hésitant pas à utiliser poncifs et clichés tel Jean-Baptiste Lagacé.

1932-

Anonyme, Le lis des Iroquois, Catherine Tekakwitha.

1932-1934

James McIsaac pour Juliette Lavergne, « Les fiançailles de l'Algonquine, Fleur de la Prairie, Tekakwitha à la Prairie ».

1934

Paul Coze, Kateri Tekakwitha, Le Lys de la Mohawk, La Fleur du Saint-Laurent.

1935

Ivan Jobin et Henri Beaulac pour Juliette Lavergne, La vie gracieuse de Catherine Tekakwitha.

1935-1950

1935-1950 Joseph Angelo Capecchi et la St. Paul Statuary Company.

1937 vers

Mary Jean Dorcy et les dix commandements enseignés par Tekakwitha.

L'idyllisme se nourrit et s'étoffe dans les romans, poèmes et autres oeuvres de fiction, principalement ceux s'adressant à la jeunesse. Plusieurs de ces publications sont le fruit d'un contexte créé dans le cadre d'une vaste opération combinée par les autorités religieuses et politiques. L'illustration concernant Tekakwitha y est florissante entre 1927 et 1960.

« L’édition pour la jeunesse est alors encouragée par le vote de la Loi Choquette, entrée en vigueur en 1925, qui oblige les commissions scolaires du Québec à consacrer la moitié du budget destiné aux livres de récompense à l’achat d’ouvrages écrits et publiés au Canada. [...] Au début des années 1930, l’écriture destinée à la jeunesse reste subordonnée à une conception didactique de la littérature. Elle manifeste un fort souci d'édification, répandant les mêmes valeurs morales, religieuses, patriotiques et nationalistes d’un volume à l’autre [Danaux 2013, p. 281-282]. »

Tableau compulsé à partir du texte de Lepage 2011, p. 161-162.

« Le phénomène des biographies pour la jeunesse, florissant au Québec de 1940 à 1960, est particulièrement important si l’on considère la faveur dont il a bénéficié dans les établissements d’enseignement, ce dont témoignent des tirages exceptionnellement élevés. [...] Cette floraison s’explique de diverses façons, mais certainement, en premier lieu, par le projet de société que nourrissaient les élites intellectuelles et religieuses de l’époque. Il s’agissait rien de moins que de constituer une nation, en renforçant le sentiment d’appartenance, et de former un peuple hors du commun en lui proposant d’imiter des héros ou des saints d’humble origine, ayant vécu sur le même sol et ayant surmonté leurs difficultés par leurs efforts personnels [Lepage 1996, p. 466-468]. »

Le même type de publication pour la jeunesse se retrouve également en littérature anglophone qui se poursuit au-delà la Révolution tranquille, vécue au Québec dans les années soixante. La section Iconographie présente quantité de pages couvertures de cette littérature hagiographique.

1935-

Les franciscains à Fonda.

Les franciscains acquièrent les terres où se trouve la source où Tekakwitha aurait été baptisée et y établissent un sanctuaire qu'ils dotent de quantité d'oeuvres d'art la représentant.

1936-

Lily of the Mohawks.

En octobre 1936, le jésuite John J. Wynne,
directeur du sanctuaire Our Lady of Martyrs d'Auriesville,
lance le périodique Lily of the Mohawks.

1937-1948

Louis Archambault : jésuites, Tekakwitha, illustrations, céramique, enseignement, modernité.

Le très brillant jeune Louis Archambault marque de son inventivité artistique nombre de commandes par les jésuites. Il fait passer les représentations liées à Tekakwitha dans l'art moderne.

1938-

Le Camp Tekakwitha (CTKA) et Yolande Rousseau-Rioux.

Tout comme la littérature, le Camp Tekakwitha forme toute une jeunesse aux grâces de leur patronne à compter de 1938, tout en les initiant à l'art de la céramique sous la gouverne de Yolande Rousseau-Rioux qui y enseigne pendant 28 ans, y créant des oeuvres de grande stature, dont la Tekakwitha mosaïque en 1962, le très original Kateri totem en 1964-1966, le Petit Prince ainsi que plusieurs autres Tekakwitha dans son sillage.

1939-1940

Raymond Fortin, l'Exposition provinciale d'art religieux chrétien, le sanctuaire de verdure d'Henri Hébert.

1939

Le livre de Guilberte Bouvier et ses illustrations.

L'idyllisme prend nouvelle figure en se versant dans les sentiers de l'art moderne qui poursuit sa diffusion dans les surprenantes oeuvres du méconnu Raymond Fortin, bientôt éclipsé par le plus illustre Henri Hébert. Le livre de Guilberte Bouvier, tout en poursuivant dans la veine du roman historique, révèle les multiples talents de cette famille par le film de Jeanne, les dessins de Guilberte et les sculptures d'Adrienne.

Bien que la hirérarchie catholique canadienne soit impiquée dans le processus de canonisation, les dossiers sont davantage mis de l'avant et diffusés du côté américain. L'artiste LeRoy H. Appleton contribue à deux publications majeures marquant un cran de plus dans l'échelle de l'idyllisme : la Positio et un chant épique, tous deux préparés par le jésuite Robert Emmett Holland, directeur la Fordham University Press. Cette iconographie servira de modèle de référence.

1940-1942

Appleton : biographie et oeuvres...

...la très importante Positio...

...et un chant épique en 80 dessins.

1940

Daprato.

1941-1967

1941-1967 Médard Bourgault polymorphe.

1941-1989

Claude Langlois jésuite et illustrateur.

1943

Guy Boulizon, du tomahawk à la croix.

1947

.

Adrienne Bouvier, d'après Nealis, et ses moules donnés à Fonda.

Les sculptures se multiplient sous les mains des Daprato, Bourgault et Bouvier. Les publications jeunesse se poursuivent avec Langlois et Boulizon. Henri Béchard fonde en 1948 le périodique Kateri : d'abord unilingue anglophone, on lui ajoute une édition francophone en 1957. Il y confirme et y établit la grande diffusion du nouveau prénom imposé par Walworth depuis 1891. Très abondamment illustré, on y retrouve les données permettant de dater plusieurs oeuvres. Mais également des positions très tranchées amenant leur lot de nouveaux idyllismes, ainsi que des confusions historiques ou des anathèmes lancés contre les courants idéologiques « ennemis » de cette rhétorique. Les principaux illustrateurs Langlois, Drolet et Groot y figurent parmi tout un lot d'autres imagiers dont Daprato.

1946-1990

Béchard et ses successeurs ajoutent encore plus de confusions !

1948-

Kateri, périodique illustré, english since 1948, français depuis 1957.

1948-1984

Camille Drolet dans le périodique Kateri.

1948-2001

Andrée Soboska de Groot dans le périodique Kateri.

1949

Angel, un regard vers le ciel.

1950-1975

Émile Brunet, esquisse dynamique, monument rigide inspiré d'oeuvres antérieures, copies.

1950-2005

Daniel Lareau, illustrations et céramique.

1951

Image dévotionnelle ou oeuvre d'art ? Le cas de Mary Fides Glass.

Après 1954 ?

Chicago Old St. Patrick's Catholic Church.

1955

Une colorée composition moderniste par Lucile Sperry alias Sister Mary Ruth.

1956

Auriesville, Our Lady of Martyrs Shrine, la sculpture Anonyme extérieure focalise les dévotions.

1956

Ade Bethune, Lecompte, Appleton, motifs autochtones, wampum et variole.

La fin de la Deuxième Guerre permet de nouveau l'utilisation du bronze. La version très inspirante d'Angel nourrit les phatasmes pour l'obtention d'un monument à Kahnawake, projeté dès 1950 dans un dessin novateur d'Émile Brunet et finalement inauguré dans une version beaucoup plus conservatrice et traditionnelle inspirée à la fois de Nealis et d'Appleton dont le motif en zigzag est repris à la Chicago Old St. Patrick's Catholic Church. Elle sera largement diffusée dans d'autres répliques, mais surtout par toutes sortes de produits dérivés, tout comme les céramiques de Daniel Lareau. Le très intéressant portrait peint par Mary Fides Glass, en 1951, permet d'explorer les frontières entre l'image dévotionnelle et l'oeuvre d'art, tout en dévoilant le processus de création de portraits de Tekakwitha tirés, trois siècles après son décès, à partir d'un modèle vivant. Celui d'une autre religieuse, Lucile Sperry alias Sister Ruth, explore un coloré style moderniste. La révolutionnaire et militante Ade Bethune, dans son portrait faussement attribué à Lecompte, confère de nouvelles formes s'adressant au public autochtone s'inspirant des motifs traditionnels documentés par Appleton, mais en puisant dans sa thématique fétiche de la réalité des travaux manuels quotidiens appliqués à l'iconographie religieuse.

1958-1960

Un même livre, illustrations de deux cultures, Leonard Everett Fisher et Simone Hudon-Beaulac.

1960

Guy Boulizon, La croix chez les indiens.

Avant 1963

Auriesville, Our Lady of Martyrs Shrine, sculpture en bois par Frank Feigeler, d'abord exposée au musée, puis installée au Coliseum en 1968.

1972

Magnifique portrait Anonyme illustrant un délirant poème amoureux.

1980

Imagerie dévote de béatification par John Steele.

1980

Sister Mary Felicitas r.s.m., Controversé portrait officiel de béatification décrété par le vice-postulateur américain Joseph J. McBride éditeur du périodique Lily of the Mohawks de la Blessed Kateri Tekakwitha League.

1984

Auriesville, Our Lady of Martyrs Shrine, Kateri Tekakwitha Chapel.

L'idyllisme s'attarde dans les romans jeunesse tardifs illustrées par Fisher, Hudon et Boulizon. Une magnifique gravure anonyme illustre un délirant poème amoureux. De nouvelles imageries dévotes florissent lors de la béatification en 1980. Steele s'inspire de la saisissante beauté d'une actrice autochtone d'Hollywood, qui séduit également Leonard Cohen, alors que le portrait « officiel » de Felicitas sème la controverse.

 

• 1681-1996 Les portraits perdus de Tekakwitha par Chauchetière.

• 1717-1819 Gravures anciennes : portraits hagiographiques fictifs issus des écrits de Cholenec.

• 1752 Saint-Régis, mission Mohawk d'Akwesasne.

• 1797-1826 Chateaubriand, Les Natchez, Atala, Catherine des Bois et Geneviève.

• 1827-1845 Hagiographies de la vierge iroquoise par des éditeurs dévots.

• 1842 Félix Martin, le retour des jésuites, sources historiques et archives.

• 1843 Un Légaré retrouvé, son tableau d'histoire de Tekakwitha.

• 1845-1880 Barbou, un très prolifique éditeur religieux.

• 1848 Nicolle, un faussaire crapuleux.

• 1854-1855 John Gilmary Shea, émule de Félix Martin et ami de Joseph Marcoux, jette les bases d'une attribution à Chauchetière.

• 1858 Un romancier opportuniste et son titre accrocheur : L'iroquoise de Caughnawaga.

• 1884- La croisade des Walworth.

◊ Ellen Hardin et son oncle le révérend Clarence Augustus.
◊ 1887 Walworth publie la biographie manuscrite de Chauchetière.
◊ 1891 Un double nouveau baptême par Walworth : Kateri et Lily of the Mohawks.
◊ 1908 « Our little sister Kateri Tekakwitha, The Lily of the Mohawks ».

• 1884- Auriesville, Our Lady of Martyrs Shrine.

◊ Plans.
         ▪ Oeuvres d'art étudiées.
         ▪ Map of the Shrine Grounds.
         ▪ Actual Campus Map.
◊ 1884-1885 Croix commémorative des martyrs jésuites et Tekakwitha, chapelle primitive Our Lady of Martyrs.
◊ 1894 Chapelle ouverte Our Lady of Martyrs.
◊ 1897-1901 Tableau synthèse du sanctuaire et nouvelle iconographie de Tekakwitha.
◊ 1902 Pietà sous un dôme.
◊ Ancienne auberge et entrée triomphaliste avec les sculptures de Sibbel-McCarthy érigées en 1922-1923.
◊ 1902 Museums.
         ▪ 1902 Indian Relics.
         ▪ 1927 Office & Tekakwitha Lodge.
         ▪ 1942 Tekakwitha Cabin & Shrine Museum.
         ▪ 1964 Kateri Museum & Martyrs Museum.
         ▪ 1975 National Kateri Center.
         ▪ 2008 Saints of Auriesville Museum.
◊ 1947 La sculpture de Bouvier remoulée à Fonda.
◊ 1956 La sculpture Anonyme extérieure focalise les dévotions.
◊ Avant 1963, sculpture en bois par Frank Feigeler, d'abord exposée au musée, puis installée au Coliseum en 1968.
◊ 1984 Kateri Tekakwitha Chapel.
◊ 2021 Schmalz innove en présentant la variole, puis sa disparition.
◊ Varia.

• 1889-1891 Lang commandité par les Walworth.

◊ 1889 La Tekakwitha de Lang remplace celle de Légaré au cénotaphe.
◊ 1889-1890 Église St. Mary d'Albany où officie Clarence Walworth de 1866 à 1892.
◊ 1889-1890 Priant debout près de la croix.
◊ 1891 Buste en frontispice.
◊ « Indian Squaw ».

• 1894 Les très intéressantes gravures diffusées par Burtin.

• 1896 Rénovation de l'iconographie par Joseph Sibbel.

• 1906-1927 Canadian Messenger - Messager Canadien.

• 1916- Priant en forêt.

• 1927 Jean Palardy et sa brune enfant des forêts accoutrée et fardée comme une reine.

• 1927 Margaret Mary Nealis synthétise une mise en scène colorée et populaire.

◊ Nealis et son oeuvre.
◊ Sources de son portrait de Tekakwitha.
◊ Diffusion : photographie, imprimés, livres, copies.
◊ Reproductions en sculpture.
         ▪ Vers 1932-1950 les deux Caughnawaga.
         ▪ 1935-1950 Joseph Angelo Capecchi et St. Paul Statuary Company.
         ▪ 1937-1977 bas-reliefs.
         ▪ Vers 1943 Midland.
         ▪ 1947 Adrienne Bouvier et ses moules donnés à Fonda.
         ▪ 1952 Ermindo Vignali.
         ▪ 1965 Hogansburg.
         ▪ 1980 cénotaphe.
         ▪ 1982 Léo Arbour.
         ▪ Varia.
◊ Reproductions en divers médiums.

• 1927-1938 Henry Yzermans et l'oratoire de Sawyer à la réserve de Fond du Lac.

◊ Origine de l'oratoire.
◊ Abandon et détérioration.
◊ Yzermans, pasteur itinérant et peintre.
◊ L'iconographie permet de dater l'oeuvre entre 1927 et 1938.
◊ Réfection du tableau et de l'oratoire.
◊ Odile dans une reconstitution uchronique du Moyen Âge.
◊ Agonie au jardin des oliviers.

• 1929 Vitrail à l'église Notre-Dame de Montréal d'après un dessin de Jean-Baptiste Lagacé.

• 1932- Anonyme, Le lis des Iroquois, Catherine Tekakwitha.

• 1932-1934 James McIsaac pour Juliette Lavergne, « Les fiançailles de l'Algonquine, Fleur de la Prairie, Tekakwitha à la Prairie ».

• 1934 Paul Coze, Kateri Tekakwitha, Le Lys de la Mohawk, La Fleur du Saint-Laurent.

• 1935 Ivan Jobin et Henri Beaulac pour Juliette Lavergne, La vie gracieuse de Catherine Tekakwitha.

• 1935-1950 Joseph Angelo Capecchi et la St. Paul Statuary Company.

• 1935- Les franciscains à Fonda.

◊ La source de Caughnawaga.
         ▪ 1891- Recherches et dessin de Walworth.
         ▪ 1901 Compte rendu romancé de Reid illustré par J. Arthur Maney.
         ▪ 1935 Établissement des franciscains à la source et à Caughnawaga.
         ▪ Après 1927 La sculpture anonyme de la source d'après le modèle de Nealis.
◊ Les sculptures d'Adrienne Bouvier.
         ▪ Sculpture polychrome installée dans le nouvel édicule construit à la source en 1986.
         ▪ Celle de l'ancienne maison de retraite camouflée par la végétation puis remise en valeur devant le bureau.
         ▪ Reproductions vendues au Gift Shoppe !
         ▪ Une oeuvre de musée unique et innovatrice.
◊ La chapelle St. Peter's.
         ▪ L'entrée évoquant l'ancienne mission jésuite.
         ▪ Un mini roman historique peint sur les poutres.
         ▪ Le tableau du retable d'après Lang alors qu'on pensait qu'il s'agissait de Chauchetière.
◊ Les nombreuses sculptures de Demetz.
         ▪ Celle en couleur publiée en 1986 confondue avec celle du National Kateri Center d'Auriesville.
         ▪ Les autres sculptures de Tekakwitha par Demetz sur le site.
         ▪ Sur la colline au-dessus du chemin de croix.
         ▪ La Candle Chapel.
◊ Tableaux et images.
         ▪ 80th Anniversary, Sacred Art Exhibit and Sale on September 16 and 17, 2018.
         ▪ Enjeux de la représentation de divers sujets dans une grande variété de formes.
◊ | Sculptures. | Bannières. | Vitrail | Médaille |.

• 1936- Lily of the Mohawks.

• Vers 1937 Mary Jean Dorcy et les dix commandements enseignés par Tekakwitha.

• 1937-1948 Louis Archambault : jésuites, Tekakwitha, Iconographie, céramique, enseignement, modernité.

◊ Collège Jean-de-Brébeuf et Tekakwitha (1928-1937).
◊ École des beaux-arts, céramique et Iconographie (1937-1940).
◊ En charge des opérations de modelage à l'usine-école de la Central Pottery (1940-1941).
◊ Contremaître à la Canadian Marconi (1941-1944).
◊ Professeur : Collège Macdonald, École du meuble, Brébeuf, Art Association (1945-1948).
◊ Sculpteur de la modernité (1948).

• 1938- Le Camp Tekakwitha (CTKA) et Yolande Rousseau-Rioux.

◊ Le camp et le père Clark.
◊ Plan du camp et des bâtiments.
◊ L'atelier de céramique et de sculpture.
◊ 1962 Tekakwitha mosaïque.
◊ Kateri totem : 1964-1966, 1967, 1971, 1980, 1984, 2005, 2012.
◊ Petit Prince.
◊ Autres Tekakwitha.
◊ Témoignage de Jean Chalifour au camp à partir de 1963.
◊ Témoignage de Bruno Guay au camp à partir de 1971.
◊ Archives du Camp Tekakwitha.

• 1939 Raymond Fortin, l'Exposition provinciale d'art religieux chrétien, le sanctuaire de verdure d'Henri Hébert.

◊ Lequel des trois Raymond Fortin homonymes est l'auteur de cette sculpture publiée en 1939 ?
◊ ÉBAQ - École des beaux-arts de Québec, dessin industriel, musique et astronomie.
◊ Iconographie d'un livre de Léon Pouliot et signature égyptophile.
◊ ÉBAM - Premier prix à l'École des beaux-arts de Montréal.
◊ Gravure et sa réédition en affiche des décennies plus tard.
◊ Projet de vitrail et vie familiale idyllique.
◊ ARC - Art religieux chrétien - Exposition provinciale.
◊ L'exposition Lys des Mohawks, Fortin et le projet de sanctuaire de verdure d'Henri Hébert.
◊ Sculpture traditionnelle d'Isaac Jogues en 1940.
◊ Épilogue en guise de bouée de recherche.

• 1939 Le livre de Guilberte Bouvier et ses Iconographie.

◊ Les photogrammes tirés du film de Jeanne.
◊ Des dessins de Coze et d'Archambault ; mais lesquels sont de Guilberte Bouvier ?
◊ Illustrations des lieux de pèlerinages : cénotaphe ; Kahnawake ; Auriesville ; Saint-Régis.

• 1940-1942 Appleton, Tekakwitha League, Positio et chant épique.

◊ Appleton : biographie et oeuvres.
◊ Tekakwitha League et Wynne.
◊ La très importante Positio.
◊ Un chant épique en 80 dessins.
◊ Three saints for the incredulous.

• 1940 Daprato Statuary Co Chicago.

• 1941-1967 Médard Bourgault polymorphe.

• 1941-1989 Claude Langlois jésuite et illustrateur.

• 1943-1960 Guy Boulizon, du tomahawk à la croix.

• 1946-1990 Béchard et ses successeurs ajoutent encore plus de confusions !

• 1948- Kateri, périodique illustré, english since 1948, français depuis 1957.

• 1948-1984 Camille Drolet dans le périodique Kateri.

1952- Les apparitions de Tekakwitha vues par Drolet et d'autres artistes.

• 1948-2001 Andrée Soboska de Groot.

◊ Pages couvertures.
◊ Créations individualisées.
◊ Biographies illustrées de Tekakwitha.
◊ Caricatures illustrant le vice-postulateur, Tison enflammé et Braise-ardente, ainsi que la quête de financement.
◊ Reproductions d'oeuvres d'autres artistes.

• 1949 Angel, un regard vers le ciel.

• 1950-1975 Émile Brunet, esquisse dynamique, monument rigide inspiré d'oeuvres antérieures, copies.

• 1950-2005 Daniel Lareau, Iconographie et céramique.

• 1951 Image dévotionnelle ou oeuvre d'art ? Le cas de Mary Fides Glass.

• Après 1954 ? Chicago Old St. Patrick's Catholic Church.

• 1955 Une colorée composition moderniste par Lucile Sperry alias Sister Mary Ruth.

• 1956 Ade Bethune, Lecompte, Appleton, motifs autochtones, wampum et variole.

◊ Impossibilité d'une attribution à Édouard Lecompte vers 1927.
◊ Influences de LeRoy H. Appleton dans les motifs autochtones et le wampum.
◊ Ade Bethune et le modernisme de la spiritualité du travail quotidien.

• 1958-1960 Un même livre, Iconographie de deux cultures, Leonard Everett Fisher et Simone Hudon-Beaulac.

• 1972 Magnifique portrait Anonyme illustrant un délirant poème amoureux.

• 1980 Imagerie dévote de béatification par John Steele.

 

   

TEKAKWITHA.
Nouveaux regards sur ses portraits.
« Elle approche, elle meut quelque chose en avant. »